Textes
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Poésies
— Intro —
Les enfants de l’apocalypse
— Introduction au texte parce que parfois il y a des choses a dire. —
Les enfants de l'apocalypse
Nous sommes les enfants de l’apocalypse.
Nous sommes… la création.
Nous sommes en ruine.
Comment fais tu pour vivre, le cœur même en lambeaux ?
Comment fais tu pour rire, lorsque plus rien n’est beau ?
Ne vois tu pas les pleurs que hurle l’innocence ?
Que le sang sur le cœur impose le silence ?
Comment vivre ici dans ce bourbier putride ?
Infecte odeur de souffre ; je me sens apatride.
Comment aimer ces autres, stupides ersatz infects
insipides et sourds.. ; tristement pas muets.
Comment faire un rempart – protection cinétique-
Qui m’envelopperait d’un bouclier magique ?
Comment ne pas devenir purement anorexique
De Joie, de Vie, d’Amour, je suis mélancolique!
Comment ne pas devenir, à leur contact informe
une pâle copie de moi ? JE VEUX DU CHLOROFORME!
Tu n’as pas faim Mascha ? Nan.. j’ai mangé décemment
Puisque de mes blessures j’ai léché tout le sang.
Un Temps..
Je lèche mon propre sang.
Ma langue glisse sur mes dents
Elle poussent
Dans l’œil, un éclair rouge.
Derrière moi, ça bouge.
Je sens gronder l’armée des ombres.
Les chiens de ma haine sont là en nombre.
Étendars flamboyants, l’enfer est là.
Et il se précise à chacun de mes pas.
Ils s’infiltrent et fulminent les infernaux sifflets
De lascives sylphides s’effilochent en pamphlet
Et les noires volutes me prennent dans leurs bras.
Les grands yeux fous des chiens me soufflent :
« On sera toujours là ».
Je ne suis pas humaine. J’ai honte de ce corps
qui force l’amalgame. JE NE SUIS PAS CES PORCS !
Leurs griffes acérées dans la chair des bêtes
Silence du hurlement de la mort d’une planète.
Piétinent le sensible, déchirent, tuent et salissent
La beauté ineffable .. qui pourtant, persiste.
Je ne suis pas humaine. Je suis juste venue voir.
Je ne m’attendais pas… Mais pourquoi tant de noir ?
Les chiens de ma haine sont lovés à mes pieds.
Ils lèchent ma main.
M’arrachent un doigt.
C’est leur rançon
Et je l’accepte.
Mais… petit à petit..
Dans le doux molleton des volutes infernales
Je SUIS
De moins en moins
Petit tas tout triste de restes de moi.
… Un Temps..
Et puis je comprends.
Je brise le pacte.
Au vauvert les clébards, moi je me tesseracte !
Ne sachant où chercher de réponse à tout ça,
En désespoir de cause, je plonge loin en moi.
Et là, comme par magie, la Chance m’accompagne.
Rien n’est vraiment facile, mais ça sent le champagne.
Créer ce que l’on souhaite sans concession aucune
Aux systèmes oppressants, aux terroristes de brume
Pour peindre tout en rose nous avons le pinceau
nonobstant qu’aux moroses rien ne soit jamais beau.
Apprivoiser sans peur La belle Liberté
Inconditionnel choix qui peut tous nous sauver
Apprendre à se connaître, à se domestiquer
afin de moins en moins se subir, ou mentir
Et puis toujours, pour tout, rechercher le Plaisir
Eudémonisme crasse pour ne plus tant souffrir.
Je vais en des lieux louches, inexplicables à d’autres
où la faune interlope me rassure en miroir.
Je me vautre en rient en des contrées mentales
d’où certains ne reviennent qu’affublés de portails
Je flirte avec délice avec toutes les limites.
Je vais au bout de moi, j’y reste et j’y habite.
De là, je vois le Monde et toutes ces lacunes,
l’engeance du mal-être.. Mais si belle est la Lune
De là, je vois le Monde, de mon hamac mental
Ce refuge en moi-même qui me sauve du mal
Alors, bien sûr, J’ai des stigmates..
Mais j’ai appris à enluminer mes cicatrices.
Et j’ai appris que pour combattre la matrice
NOUS AVONS LE POUVOIR DE L’AUTO CRÉATION !
Je suis un enfant de l’apocalypse.
J’ÉTAIS en ruine.
Et sur ces ruines,
j’ai construit
MON CHÂTEAU
Mascha.
Commandes
— Intro —
Le dragon et les choux de St Gilles
Conte et performance pour un évènement autour des choux de Bruxelles, pour la commune de St Gilles, Bruxelles.
Le dragon et les choux de St Gilles
TEXTE à compléter
« On ne peut etre poete sans quelque folie. »
Démocrite